1. |
Joyeuse entrée
01:06
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2. |
Légères liesses
02:12
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Je n'ai qu'une seule amante, la musique violente
Je n'ai qu'un seul amour c'est le son du tambour
Et de légères liesses, dans des riffs bien trop biesses
Dans des palais d'amiante, de musique violente
Je n'aime que le rare des musiques bizarres
J'aime quand ça fracasse à très grands coups de basse
Et de cordes acérées, de distos macérées
Dans des palais d'amiante de musique violente
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3. |
Praeco diei iam sonat
03:20
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Au matin je crois les rives rêvent encore
Les hommes s'y rendent pour vénérer l'aurore
Et profiter un peu du silence du monde
Et profiter un peu de ce feu qui féconde
En peignant dans le ciel noir des palais de soufre
En arrachant les hommes à leurs songes, leurs gouffres
En proclamant le monde ouvert à nos errances
En attendant la nuit pour cueillir la souffrance
Ambroise ton Dieu a un problème d'amour
J'ai pu le constater ce matin au début du jour
Il a laissé un pigeon crevé sur la route
Je crois qu'il est en déroute
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4. |
Intrus mental
02:28
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5. |
Au revoir grande ire
02:04
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Comment peut on vouloir
Que tout arrive en foire
Quand le monde se dresse
Quand le monde te blesse
Et quand moi je sépare
Au grand dam de mon art
Le monde qui se dresse
Et les mots que je tresse
Quand j'ai rendu au monde
Quand j'ai jeté à l'onde
La beauté du néant
Les rêves de géants
Condamné à grandir
N'avons plus de grande ire
Comment peut on vouloir
Que tout arrive en foire
Et quand moi je sépare
Au grand dam de mon art
Et quand je dis au revoir
Aux colères d'un soir
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6. |
Rêves et rançons
01:48
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La nuit habille nos rêves de chansons
La vie habille nos rêves de rançons
Peut être verrons nous que ce qui meut le jour
Se cache au lendemain du dernier retour
Parce qu'ici bas je sais que tout nous asphyxie
Tout nous éloigne des rives de l'ataraxie
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7. |
Citadin
02:16
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Je n'ai pas travaillé la terre
Je n'ai pas connu ces misères
Qui ont le sol pour délivrance
Au moment du dernier silence
Je crèverai sous la lumière
De ces putains de réverbères
Près de petits bourgeois cruels
Avec ma langue maternelle
Mais je ne serais qu'un faquin
Si prétendais qu'il n'y avait qu'un
Revers à vivre dans ces lieux
Dont l'insomnie plait à mes yeux
Un jour peut être sur les routes
Je lui dirai : Tu me dégoutes
Ailleurs en Belgique ou en France
J'irai chercher un air moins rance
Mais par ses reflets électriques
Et tous ses secrets éthyliques
La ville me tient dans ses griffes
Et j'en veux bien être captif
Alors puisse-je encore un peu
Vivre sous son ciel pas si bleu
Contempler une ultime aurore
De bon citadin de ses morts
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8. |
Sonienwaltz
03:33
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Un air d'Occitanie
Peut me mettre en émoi
Mais cette litanie
Ne te ramène à moi
J'en ai d'autres rivages
La route offre bien des choix
Mais rien dans ces mirages
Ne me ramène à toi
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9. |
Philaénis
02:38
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Philaénis, Philaénis où es tu ?
Ta beauté il y a déjà longtemps s'est tue
Qu'on soit du limon du Nil ou bien des Flandres
On s'en va pour l'Achéron sans attendre
Philaénis, Philaénis où es tu ?
Ta beauté il y a déjà longtemps s'est tue
Qu'on soit du limon du Nil ou bien des Flandres
On s'en va pour l'Achéron sans comprendre
Philaénis, Philaénis où es tu ?
Ta beauté il y a déjà longtemps s'est tue
Suis-je du limon du Nil ou bien des Flandres
Je m'en vais pour l'Achéron sans ma tendre
Philaénis, Philaénis où es tu ?
Ta beauté il y a déjà longtemps s'est tue
Qu'on soit du limon du Nil ou bien d'ailleurs
On ne s'en va pas d'ici sans un malheur
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10. |
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Des petits bouts de bois en chœur
Savent imiter les voix les pleurs
Ils savent sans trop de sérieux
Garder un air un peu mystérieux
Et leur secret toujours m'étonne
Toujours mystérieux ces cordophones
Tous les cordophones ont quelque chose de mystérieux
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11. |
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Je congnois que povres et riches
Sages et folz, prestres et laiz
Nobles, villains, larges et chiches
Petiz et grans, et beaulx et laiz
Dames a rebrassez colletz
De quelconque condicion
Portans atours et bourreletz
Mort saisit sans excepcion
Et meure Paris ou Helaine
Quiconques meurt, meurt a douleur
Telle qu'il pert vent et alaine
Son fiel se creve sur son cuer
Puis sue, Dieu scet quelle sueur
Et n'est qui de ses maux l'alege
Car enfant n'a frere ne seur
Qui lors voulsist estre son plege
La mort le fait fremir, pallir
Le nez courber les vaines tendre
Le col enfler, la chair mollir
Joinctes et nerfs croistre et estendre
Corps femenin, qui tant es tendre
Poly, souef, si precieux
Te fauldra il ces maux attendre
Oy, ou tout vif aller es cieulx
François Villon
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12. |
Chevaliers pas latins
04:08
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Je-m’en-foutisme notoire au royaume du metal noir
Je-m'en-foutisme grammatical au royaume du black metal
Je me réveille chaque matin, de multiples fautes de latin
Allé viens c'est pas grave on va faire la fête !
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13. |
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Est-ce que tu es d'accord, pour :
Me lire une histoire avant de dormir ?
Est-ce que tu es d'accord, pour :
M'embrasser sur la joue, avant de dormir ?
Est-ce que tu es d'accord, pour :
N'être pas loin de moi si j'ai peur la nuit.
Jean-Luc le Ténia
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Sonienwald Brussels, Belgium
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